Un roman à multiples facettes qui mêle énigme, problèmes écologiques, politiques, métaphysiques.
Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?
En flânant dans une librairie. Je l’ai choisi au hasard et le résumé m’a plu.
La quatrième de couv :
Sur une route du Nebraska, Mark Schulter est victime d’un grave accident de voiture. A son réveil, après un profond coma, il reconnaît tous ses proches, sauf Karine, sa sœur aînée. Déboussolée, meurtrie, celle-ci fait alors appel à Gerald Weber, un célèbre neurologue. Le diagnostic est sans appel, Mark est atteint du rarissime syndrome de Capgras : il considère Karin comme une pâle imitation de sa sœur, une usurpatrice. Tandis que Weber étudie son cas, Mark tente de reconstituer ce qui s’est vraiment passé la fameuse nuit de l’accident, et de démasquer ce témoin anonyme qui lui a sauvé la vie avant de disparaître en laissant un étrange message. Ce qu’il découvrira va bouleverser à jamais sa vie et celle des siens …
Mon avis :
Ce roman s’ouvre sur une description de l’arrivée de grues qui « rentrent au bercail sur la rivière » après avoir migré toute une année. Et ce roman sera rythmé sur un an d’une part par ce flux migratoire presque immuable et d’autre part par Mark et son accident, ses conséquences et tous les problèmes que cela engendre. Plusieurs histoires se mêlent et s’entremêlent au fur et à mesure de la narration :
- Mark qui survit à son accident, mais qui n’en garde aucun souvenir. Il se réveille en reconnaissant certaines personnes (ses amis par exemple) mais est persuadé que sa soeur a été remplacée par une espionne. Physiquement il admet qu’elle lui ressemble, mais il y a une sorte de décalage entre la femme qu’il voit et l’image qu’il en a gardée dans sa tête ;
- Karin, la soeur, qui tente de ramener son frère dans sa vérité à elle, pour que l’image qu’elle s’en faisait corresponde à la réalité. Karin qui va aussi tout faire pour sauver les grues menacées par des projets immobiliers ;
- Weber, l’éminent spécialiste du cerveau humain, qui en tentant d’aider Mark, va essayer aussi de démêler les fils de sa propre vie ;
- Barbara, l’aide-soignante qui a bien des choses à raconter.
Voilà uniquement pour les personnages importants. Au fur et à mesure qu’on avance dans ce livre, les histoires dans l’histoire vont se multiplier pour aborder les problèmes écologiques, les questions métaphysiques, la guerre en Irak, les travers du gouvernement, … Et au bout d’un moment, on étouffe, on finit par être noyé sous cette immense masse d’information qui n’est pas toujours directement lié au sujet principal.
Alors moi j’ai perdu pied. J’ai péniblement tourné les pages pour arriver à la fin et connaître enfin le dénouement de cette histoire.
Pourtant, il faut le reconnaître, le style est au rendez-vous. Chaque personnage est dépeint avec une grande minutie, comme chaque élément de ce roman. La qualité est donc bien là. Je pense que simplement je n’étais pas là au bon moment avec ce livre et je suis passée à côté.
Détails :
Auteur : Richard Powers
Editeur : 10/18
Date de parution : 10/2009
702 pages
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Personnellement j’avais adoré l’ambiance de ce livre … comme quoi … !
C’est intéressant de lire ce que d’autres ont ressenti mais le danger c’est de lire les avis « avant » car on peut se laisser influencer . Si j’avais lu ton billet avant, je ne l’aurais certainement pas acheté mais « après » c’est plus qu’intéressant de découvrir l’impression des autres.
Bonnes lectures !
A.
Je fais bien attention en général de ne pas trop lire les autres avis avant d’attaquer un livre. Sinon effectivement tu peux être influencée. Mais des fois on se fait prendre quand même 😉
En lisant les trois premières lignes du billet sur la page où sont postées tes critiques des éditions 10/18 et en lisant le résumé je me suis dit « Wahou il a l’air trop bien », et puis en fait non. Je n’aurai pas pensé que ce soit un livre à plusieurs voix (j’ai horreur de ça) et je crois que je l’aurai acheté si je l’avais vu. Merci !
Tu vois finalement… Ce blog ne fait pas qu’ajouter des livres à ta Pal 😉
Je viens de finir La chambre aux échos. Ce livre est présenté comme un thriller mais je n’ai jamais réussi à être passionnée par l’intrigue. Manque de souffle, manque d’intérêt pour les personnages, étalage de données neuroscientifiques. Des réflexions intéressantes cependant, mais je n’ai pas accroché au style.
Les 200 dernières pages sont les meilleures mais il faut y arriver!
Oui, c’était un peu pareil pour moi! Ça me semblait ne jamais finir ce roman !
D’ailleurs, je n’ai rien relu de l’auteur depuis !