Et je me rends compte aujourd’hui qu’il n’est pas étonnant de voir, ici ou là, dans beaucoup de livres de notre époque transitoire, des figures de ponts. Nous, les derniers-nés du vingtième siècle, nous avons eu la charge de relier deux époques, deux mondes qui se tournent le dos. C’est ce que je reconnais avoir voulu faire, avec entêtement, dans cet article comme dans beaucoup d’autres textes que j’ai pu écrire : construire un pont pour que coexistent deux ordres qui s’opposent et cherchent à s’exclure. Relier ce qui se renie.

Oublier, trahir, puis disparaître – Camille de Toledo

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