Avec beaucoup de bon sens, elle sentait que la plupart des hommes ne sauraient trop comment réagir face à quelqu’un qui pouvait s’astiquer la colonne d’une main et se faire reluire la bonbonnière de l’autre.
Vice-Versa – Will Self, p.88
Quelques mots du contexte quand même. Parce que je vous balance une citation l’air de rien, mais ce livre est une satire féroce, très féroce, de l’Angleterre et de ses travers. Entre autres. Je vous donne la 4ème de couv’ et on en reparle très bientôt, dès que je l’aurais fini.
« Souvent, Carol se promène nue dans l’appartement et se donne du plaisir, celui-là même que son mari est incapable de lui offrir. Mais voilà qu’un jour un sexe masculin apparaît dans son anatomie. Est-elle encore une femme, va-t-elle devenir un homme? Une chose est sûre – elle en a assez et elle entend le prouver à son mari.
Bull, lui, est un grand rouquin sensible, passionné de rugby et de virées entre garçons. Quand un sexe féminin surgit au creux de son genou, il s’affole…
Choquant, scabreux, dérangeant, doué d’une force comique dévastatrice, Vice-versa fut, en 1992, l’une des premières bombes lancée par la New Wave de l’ère post-thatchérienne. »
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