Pour la dernière chronique groupée, on avait fait dans la thématique de la nourriture. Aujourd’hui, on va faire une thématique éditeur. Les trois livres du jour sont tous édités chez Publie.net. Disponible donc en numérique. Et pour certains, disponible également en version papier sur Publiepapier. A vous de choisir donc !
La désindexée – Olivier Le Deuff
Ils sont tous psychés-branchés, se jaugent à la comparaison d’algorithmes de popularité et d’influence, s’échangent leur e-card, et ne se présentent plus par leur nom, mais par un pseudo ou un avatar. Dans ce monde, tout est indexé, trouvable sur la toile. A tel point que « ne rien trouver relève de l’hérésie« .
Tout ? Non. Puisqu’il y a Elle. Elle qui apparaît au détour d’une soirée et charme Lod, chercheur professionnel et as de la toile. Elle qui malgré toutes les recherches, par reconnaissance faciale ou recoupement d’informations, semble ne pas exister… Qui est-elle ? Comment peut-elle échapper à la toile ? C’est cette enquête que va mener Lod. Et qui va nous faire découvrir un nouveau courant, les augmentés, ceux qui se font poser des implants pour « repousser les limites humaines en s’associant plus étroitement à la machine« .
L’univers m’a fait penser à Le jeu continue après ta mort. Alors que ce dernier était axé sur l’aspect jeu, on touche ici des sujets importants comme l’identité numérique, l’indexation de toutes nos informations, la transformation de nos propres corps pour intégrer, transformer ou adapter… Et, ce qui ne gâche rien, on y trouve de nombreux clins d’œil humoristiques à des marques ou événements existants… Bref, de quoi passer un bon moment de lecture !
Ma mère est une fiction – Chris Simon
Pas le bon moment ? Pas le bon sujet ? Voilà un livre qui ne m’a pas parlé, qui ne m’a pas fait voyager. Et pourtant, on se déplace dans ce livre: en train, à pied, en vélo. On passe d’une époque à l’autre: 2009, 2012, 1976 et ce non daté.
2009, c’est l’année de cette balade d’une mère et d’une fille en vélo. Une fille toujours en retrait qui observe sa mère le long du chemin.
2012, l’année de ce voyage en train. Un voyage qui rappelle les sombres heures de la déportation vers les camps d’extermination. Mais de quel type de voyage s’agit-il ? Une nouvelle déportation ? Ou juste l’offre réellement étrange d’une agence de voyage ?
1976 où l’année de ce trio femme-mari-mère.
Et ce non daté qui nous emmène du côté des dieux grecs…
Est-ce que c’est le saut entre ces histoires et ces années ? Le sujet ? Je ne sais pas. Mais, mis à part l’année 2012 et ce voyage en train qui est très intéressant, je n’ai pas accroché avec les autres histoires…
Les je-sais-pas – Sarah-Maude Beauchesne
Elle t’écrit des « histoires-ustensiles soft-sexu pas tout le temps mais souvent« . Elle te le dit comme elle le pense, parfois avec sa ponctuation flottante, ses mots inventés, sa manière de voir le monde qui semble candide parfois, cruel aussi. C’est coquin, c’est câlin, ça bouscule dans la langue, ça bouscule dans la pensée. C’est un peu comme un bonbon un jour de pluie: doux et frais à la fois.
Alors file jeter un coup d’œil par le trou de la serrure sur le site… Découvre ce premier tome. Et le second sera certainement bientôt aussi chroniqué sur ce blog.
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Le dernier me tente bien, le câlin-coquin.
Et il existe aussi en papier si cela te tente 🙂
Faudrait aussi que je fasse une catégorie comme ça, ça irait plus vite pour baisser mes billets en attente !!!
Oui, c’est une bonne solution pour parler de livres sans faire une chronique ultra complète!