Ça continue à gratter, en-dessous, une fois que l’on a compris…
La quatrième de couv :
Mon avis :
Il rentre un soir du travail, pressé de prendre sa douche pour accueillir ses beaux-parents. Et c’est là, pendant qu’il se sèche, qu’il se découvre une cicatrice au torse. Impossible de se rappeler depuis quand elle est là. Impossible de se souvenir comment il s’est fait ça. Pourtant, ce n’est pas une petite cicatrice qu’il a là. Impossible de passer à côté pourtant!
Alors, discrètement, il commence à interroger sa femme. Va voir son père. Sa mère. Son frère. Toute sa famille y passe sans qu’aucun ne puisse lui fournir le moindre souvenir d’une opération ou d’un accident. Même datant de son enfance. Cette trace sur son corps le bouffe. Il y pense sans arrêt alors que justement, il n’a pas le temps en ce moment. Il travaille sur un très gros dossier qui peut mettre en péril la boîte pour laquelle il travaille. Et on lui propose même une promotion… Alors il n’a pas le temps pour ça. Non, vraiment pas…
Sans dévoiler la fin, j’ai refermé ce roman graphique en étant assez perplexe. J’ai cherché s’il y avait une suite à cette histoire (spoiler alert: non, il n’y en a pas…). J’ai été déçue de la chute. Limite à me dire que quand même, il ne se serait pas un peu moqué de nous l’auteur avec son histoire ? Alors je l’ai mise de côté. Bien décidé à oublier ces quelques pages. Et puis… De loin en loin, sans le vouloir, j’y repensais. Ça démange de comprendre cette histoire. Ça gratte sur les entournures. Ça ne laisse pas de répit. Un peu comme une cicatrice en train de guérir. Alors finalement, non, l’auteur de s’est pas moqué de nous. Et cette cicatrice prend tout son sens! Mais ça continue à gratter, en-dessous, une fois que l’on a compris…
Extrait
En extrait, la chouette dédicace faite par Gilles Rochier lors du Livre à Metz.
Détails :
Auteur : Gilles Rochier
Éditeur : 6 Pieds sous terre
Date de parution : 2014
Cette chronique a déjà été lue 4447 fois.
Pas pour moi du tout ça, vu comment je m’étais retourné le cerveau avec « La moustache » d’Emmanuel Carrère. Ça m’a l’air trop entêtant !
Ca questionne en tout cas 🙂
Ca te gratte encore ?….
Ca va mieux depuis que j’ai fait la chronique 🙂