L’écriture est pleine de tendresse, de douceur et de fragilité. Une très belle observation de l’amour qui finit.
La quatrième de couv :
Mon avis :
Tout est sur un fil, à la limite de ce moment où ça prend fin. Cet entre deux d’encore ensemble mais plus tout à fait. On ne met pas encore vraiment de mots dessus, la situation devient intolérable, alors même que le souffle de l’autre devient pénible, sa présence insupportable.
Il y a ce moment juste après. Où l’autre apprend le désamour. Et dans un dernier élan tente coûte que coûte de retenir celui qui a déjà fait le chemin vers ailleurs. Ou encore quand il va falloir séparer les biens, annoncer aux enfants, apprendre à faire le deuil. Et puis il y a aussi l’amour qui se finit lorsque l’autre meurt. Et quoi faire du coup de cet amour, de cette suite de vie?
Dans ces onze nouvelles, il n’y a pas de dialogue entre ceux qui se sont aimés avant. Pas de tentative d’explication. Juste les faits bruts: la peine, la colère, les larmes et les remous intérieurs. L’écriture est pleine de tendresse et de douceur, comme pour apaiser la peine d’après chagrin. Elle est pleine aussi de la fragilité de ces personnages qui, pour un moment, voient leur vie partir en éclat. Une très belle observation de l’amour qui finit.
Extrait
Détails :
Auteur : Brigitte Giraud
Éditeur : J’ai lu
Date de parution : 2008
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