Philippe Claudel nous livre, au travers de son narrateur, une introspection sur sa vie, ses amours, son travail et ses amitiés. Loin d’être désespérant ou déprimant, l’auteur célèbre ici la vie et ses aléas.
La quatrième de couv :
Mon avis :
En Indonésie, où s’est rendu le narrateur, existe le peuple Toraja. L’une de ses particularités est d’intégrer la mort à la vie de tous les jours. Ainsi, par exemple, les très jeunes enfants qui meurent sont déposés dans un arbre, afin que celui-ci les intègre à sa croissance. Les anciens, eux, sont déposés dans des grottes et représentés par une statuette. Loin de vouloir éloigner ou cacher la mort, comme on le fait en occident, ce peuple en fait une fête à part.
Au retour de son voyage, le narrateur apprend que son producteur et meilleur ami, Eugène, a un cancer. Celui à qui il a toujours tout confié risque de mourir. Commence alors pour lui une introspection sur sa vie, ses amours, son travail et ses amitiés. L’homme de 50 ans va aussi se découvrir une charmante voisine, plus jeune, qui là encore va l’amener à reconsidérer ses liaisons passées.
Loin d’être désespérant ou déprimant, l’auteur célèbre ici la vie et ses aléas. Pourtant, il n’aura pas réussi à me toucher ou à m’émouvoir comme dans ses autres romans.
Merci aux éditions Stock pour la découverte, par l’entremise du site NetGalley.
Extrait
Lire les premières pages en ligne.
Détails :
Auteur : Philippe Claudel
Éditeur : Stock
Date de parution : 04/01/2016
Cette chronique a déjà été lue 3812 fois.
Ma lecture en court. Je n’en suis qu’au début. C’est vrai que cela change des écrits auquel l’auteur nous avait habitué.
Oui, un peu déroutant…