C’est agréable à lire, léger parfois, sensuel aussi. Ça se picore comme une douceur le soir avant de s’endormir.
Mais d’où t’es venue l’idée de lire ce livre ?
Après avoir découvert un premier titre de chez La dernière goutte, j’avais demandé à ma libraire de m’en procurer d’autres. Résultat des courses, quatre nouveaux titres dans mon panier!
La quatrième de couv :
Un homme auréolé de gloire mais qui se sent minuscule. Des enfants rêveurs qui s’étonnent des silences d’adultes perdus dans un monde flou. Des hommes vieillis qui ne se résignent pas à être sans âge, des femmes dont la disgrâce démultiplie les extases. Des corps qui s’entremêlent pour tenter d’abolir les fracas du temps.
Dans ces nouvelles au trait vif, sensuel et cru, Isabelle Flaten saisit la fulgurance des désirs et la brûlure des non-dits pour réenchanter un quotidien fait de blessures et de petits renoncements qui, soudain, redevient flamboyant.
Mon avis :
Lui va parler de sa taille, parce qu’il s’est toujours senti inférieur à tout le monde et surtout aux femmes. Un peu à cause de sa mère. Pour un autre, c’est son âge le problème, parce que « l’impression que tout est déjà fait, et devant plus rien à faire« . Pour elle qui est encore vierge, à un âge où il ne faudrait plus, c’est son voisin le centre des préoccupations. Alors que cette autre ce qu’elle voudrait c’est qu’enfin son mari fasse un peu attention à son plaisir à elle. Elle qui a la tête pleine de fantasmes, mais qui « en est là, à se demander comment faire avec lui qui toujours fait comme d’habitude« . Et puis il y a ce futur directeur, si fier de son nouveau poste, mais si désœuvré dans sa relation à son père. Où cette femme qui fait tout pour retenir son fils auprès d’elle.
Il y aura aussi celle qui rêve de son homme, celui qui parle de son rêve de femme. Celle qui raconte son hésitation entre ses deux hommes. Celle qui a décidé que sa sœur n’existait pas. Ou l’autre qui se rabat sur son filleul à défaut d’avoir pu vivre son amour avec le père de celui-ci. Et puis celle qui a tellement peur de perdre son amour qu’elle en est malade de jalousie. Celle qui n’en peut plus de voir partir son homme à son match. Celle qui parle de sa naissance. Et, pour finir, ces deux soixantenaires qui n’attendaient plus une telle chose à leur âge… leur miracle.
Quinze nouvelles délicates, qui racontent la vie quotidienne, les peurs, les faiblesses, les failles, le sexe ou l’amour. C’est agréable à lire, léger parfois, sensuel aussi. Ça se picore comme une douceur le soir avant de s’endormir.
Extrait :
Un extrait a été publié dans l’extrait du mardi.
Détails :
Auteur : Isabelle Flaten
Éditeur : La dernière goutte
Date de parution : 10/05/2012
70 pages
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4 titre d’un coup, comme tu y vas !
Heu… Pas sûre de comprendre… Il n’y a qu’un seul livre présenté aujourd’hui.