Il a toujours été un solitaire. Il avait très peu d’amis et en vérité ça ne semblait pas beaucoup le préoccuper. Il lisait énormément… Voilà un autre cliché: ceux qui lisent beaucoup finissent un peu tourneboulés. Comme le Quichotte et cette Madame Bovary qui ont fini par croire que la réalité ressemblait à ces livres qui les remuaient tant. Mais la réalité c’est autre chose, vous ne croyez pas ? Ni meilleur ni pire, mais autre chose. Eduardo, il lui est arrivé quelque chose de semblable. Même s’il n’a jamais insinué que c’était la faute des livres, comme certains l’ont affirmé. Eduardo n’est pas devenu un garçon sauvage à cause des livres. Ni lui ni personne. Au contraire, c’est plutôt sa nature farouche qui l’a conduit à voir dans les livres un allié.
Le Japon n’existe pas – Alberto Torres-Blandina
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rahhh, pour une fois un livre que j’ai lu AVANT toi ^^
j’ai a-do-ré, sans hésitation, et je te souhaite bien du plaisir à cette jolie lecture!
Mais c’est toi qui m’avait donné envie 🙂 J’ai juste mis le temps avant d’y arriver. Je viens de le finir ce soir: chute excellent !