Alors que Neil vient de faire son bilan à mi-parcours, il est temps pour moi de vous présenter les quatre nouvelles suivantes du #projetbradbury.
Je vous ai déjà présenté Nouveau message (#1), Le dernier invité (#2), Onkalo (#3) et Kukulkán (#4) par là.
Puis il y a eu Le grand hozirus (#5), Aurélia sous la terre (#6), Celsius 233 (#7) et Face à l’étoile (#8) ici.
Ensuite on a vu Kindergarten (#9), La dernière guerre (#10), Antichrist Understar (#11) et Touristes (#12) ici.
Page blanche (#13)
Sujet aux insomnies depuis pas mal de temps, Jarvis n’arrive plus à écrire une seule ligne. Une nuit, en zappant de chaîne en chaîne sur sa télé, il tombe sur une émission de télé-shopping qui semble avoir été tournée il y a plus de 20 ans. Mais la voix de l’animateur réussit enfin à l’endormir…
Sauf que le lendemain, il reçoit un paquet commandé visiblement lors de ce show, une machine à écrire, qu’il ne se souvient pas avoir commandé. Amusé par le charme désuet de la machine, il s’installe devant… pendant plus de deux heures. Et écrit le meilleur texte qu’il n’ait jamais produit.
Très rapidement pourtant, la machine se casse. Obligé de l’envoyer en réparation, il va découvrir qu’elle était un peu particulière… Mais surtout qu’elle ne lui était pas destiné. Les ennuis commencent pour lui…
Bully (#14)
Il s’imagine star de son propre show, 24h/24 en représentation, il est le pur produit de la télé-réalité. Si dans son imaginaire, un public l’acclame pour son moindre coup de peigne, dans la réalité il n’est que Bully, 13 ans, l’air d’en avoir 11, et la souffre-douleur de ses camarades de classe.
Mais un jour il arrive à s’adjoindre les services d’un de ses camarades qui a un téléphone permettant de faire de la vidéo. Il va donc lui demander, contre paiement, de le suivre pour filmer des scènes, qu’il montera ensuite pour en faire un film… Si au début le jeu est innocent, il devient glaçant lorsque Bully décide de faire d’un vieux fusil l’un des personnage principaux de son délire…
Viral (#15)
Ray et ses deux enfants évitent la ville depuis qu’une épidémie a touché la terre entière, ne laissant que quelques poches ici et là de gens qui ont survécu. Ceux qui ont été contaminés en premier étaient des férus de lecture. Alors ils évitent autant que possible les endroits pouvant contenir des livres.
Mais Ray a une rage de dent qu’il ne parvient pas à soigner lui-même. Il embarque ses deux enfants pour la ville la plus proche où se trouve un vétérinaire. Après l’avoir soigné, celui-ci leur propose de passer la nuit dans sa maison. Mais il n’est pas seul dans cette grande bâtisse. Et ce que Ray essaye d’éviter à tout prix, la contamination, pourrait bien s’y trouver. Sous une forme des plus étranges !
Alexandria (#16)
Comme si le projet n’était déjà pas assez fou en lui-même, Neil Jomunsi se lance un défi dans le défi. Alexandria est donc entièrement écrit en alexandrins. Et c’est de tatouage dont il est question.
Ce vieil homme, aveugle, n’est pas un tatoueur comme les autres. Il lit les âmes et les tourments. Il aura bien tenté de prévenir le jeune homme qui pousse sa porte par curiosité,
« Un tatouage se protège, comme une belle améthyste,
Mais s’il doit se défendre, il se mérite surtout.
À chaque clef correspond dans nos tripes un verrou. »
Ses tatouages révèlent les douleurs les plus enfouies, les pages que l’on pensait tournées. C’est à ses risques et périls que le jeune homme se laisse faire, croyant à une fable. Pourtant, il va très vite regretter son geste…
Des quatre présentées aujourd’hui, c’est bien Viral qui m’aura le plus plu ! Cette contagion, dont je ne peux pas tout révéler sous peine de vous gâcher l’histoire, plaira en tout cas à tous les amoureux des mots !
Pour rappel, si vous voulez vous abonner au Projet Bradbury, c’est par ici.
Et si vous souhaitez déjà découvrir les 16 premières nouvelles, vous pouvez vous procurer l’intégrale aux adresse mentionnées sur le blog de Neil !
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